MÉMOIRE 
               
   DE  
                
       LIBERTÉ

Au Service de l'Histoire


August 27, 1944, the defense of Blain (44) / La défense de Blain (44 )

August 27, 1944, the defense of Blain   /   27 aout 1944, La défense de Blain


ENGLISH : Mémoire de Liberté has been working on the history of the town of Blain since 2004.

A commemorative panel on the attack on Blain on August 27, 1944 will be presented to the town on the 80th anniversary of the town's liberation, on the site of the Lieudit "Le Gravier", to commemorate the commitment of the men of the 83rd American Infantry Division and the 1st F.F.I. Battalion.


The full story of this event can be found in the book

“Blain, Carrefour de Liberté, face à la Poche de Saint-Nazaire”.



FRANCE : Mémoire de Liberté travail depuis 2004 sur l'histoire de la commune de Blain.

Un panneau commémoratif au sujet de l'attaque de Blain du 27 aout 1944 sera offert à la commune lors du 80ème anniversaire de la libération de la ville sur le site du Lieudit "Le Gravier" afin de garder en mémoire l'engagement des hommes de la 83rd Division d'Infanterie américaine, ainsi que du 1er Bataillon F.F.I.


Vous pourrez retrouver l'ensemble de l'histoire de cet événement dans l'ouvrage

"Blain, Carrefour de Liberté, face à la Poche de Saint-Nazaire"



Summer 1944, facing what was to become the Poche de Saint-Nazaire, Company F of the 331st Regiment of the 2nd Battalion of the 83rd U.S. Infantry Division, known as "The Thunderbolt", was stationed on the line between Le Gavre, Blain and Fay-de-Bretagne, where Company G closed off the positions as far as Cordemais. The whole area is closed off to the north by the Nantes-Brest canal and to the south by the Loire.


The Americans' objective was to prevent the exit of the 30,000 assorted Germans who had headed for the Saint-Nazaire submarine base on Hitler's orders on August 1, 1944, the date on which the Allies gained a foothold in Brittany following the successful capture of Avranches in Operation Cobra.


On Sunday August 27, 1944, between 6.30 and 7 a.m., a heavy bombardment forced some 50 Americans to take cover at the entrance to Blain on the Bouvron road, as well as a handful of F.F.I. troops from the 1st Battalion holding the bridge over the Nantes-Brest canal, some 300 meters from the Yankees stationed at Lieudit le Gravier.


Taking advantage of the fact that the town's defenders had taken shelter from the shells, a German battalion of 1,200 motley men, commanded by SS officers, headed for the American positions.


As the shelling died down, the town's defenders came face to face with the enemy. A battle ensued. During the exchange of fire, PFC Alex Orr, a 105 mm Howitzer gunner, was killed in action, and two other soldiers were wounded.


Fighting ceased when a U.S. Halftrack M16 semi-track vehicle came into action, equipped with 4 x 50-calibre (12.7mm ammunition) anti-aircraft guns. The use of this weapon caused numerous casualties on the German side, forcing all the enemy to turn back towards Bouvron, which they held firmly.


According to the testimonies of 10 German prisoners captured during the battle, the enemy had been ordered to destroy the town of Blain, the Germans' only escape route back to Germany.


This gave rise to the Poche de Saint-Nazaire, with German troops unable to leave the area without coming under fire from the Americans and F.F.I. units. The Germans tried once again to destroy the town on the night of November 17-18, by launching a wagon loaded with 32 tons of torpedoes, pushed by a locomotive. Once again, the enemy failed.


Alexis Flageul, Mémoire de Liberté




Été 1944, faisant face à ce qui allait devenir la Poche de Saint-Nazaire, la compagnie F du 331th régiment du 2nd Bataillon de la 83rd Division d’Infanterie américaine nommée « The Thunderbolt », se trouve stationnée sur la ligne Le Gavre, Blain et à la limite de Fay-de-Bretagne où se trouve la compagnie G qui ferme les positions jusqu’à Cordemais. Le tout est fermé par le nord avec le canal de Nantes à Brest et au sud avec la Loire.


L’objectif des Américains est d’empêcher la sortie des 30 000 Allemands hétéroclites qui se sont dirigés vers la base sous-marine de Saint-Nazaire sur les ordres d’Hitler le 1er août 1944, date où les Alliés prennent pied en Bretagne suite à la prise d’Avranches avec le succès de l’opération Cobra.


Le dimanche 27 août 1944 entre 6 heures 30 et 7 heures du matin, un bombardement intensif oblige à mettre à l’abri une cinquantaine d’Américains se trouvant à l’entrée de Blain sur la route de Bouvron, ainsi qu’une poignée de F.F.I du 1er bataillon tenant le pont du canal de Nantes à Brest à environ 300 mètres des Yankees stationnés au Lieudit le Gravier.


Profitant que les défenseurs de la ville se soient mis à l’abri des obus, un bataillon allemand composé de 1200 hommes hétéroclites commandés par des officiers SS, s’est dirigé vers les positions américaines.


Alors que les bombardements se taisent, les défenseurs de la ville se trouvent nez à nez avec l’ennemi. Un combat s’engage aussitôt. Lors des échanges de tirs, le PFC Alex Orr, un artilleur de canon de 105 mm Howitzer sera tué en action et deux autres soldats seront blessés.


Le combat cessera avec l’entrée en action d’un véhicule semi-chenillé U.S de type Halftrack M16, équipé de 4 calibres 50, (munitions de 12,7mm) faisant office d’arme anti-aérien. L’emploi de cette arme fait de nombreuses victimes côté allemand, obligeant l’ensemble des ennemis à rebrousser chemin vers Bouvron qu’ils tiennent fermement.


D’après les témoignages de 10 prisonniers Allemands capturés lors du combat, l’adversaire avait reçu l’ordre de détruire la ville de Blain, seule échappatoire aux Allemands pour regagner l’Allemagne.


C’est ainsi que naîtra la Poche de Saint-Nazaire avec l’impossibilité pour les troupes allemandes de sortir de cette zone sans être pris sous le feu des Américains, ainsi que des unités F.F.I. Les Allemands tenteront une nouvelle fois de détruire la ville dans la nuit du 17 au 18 novembre, en lançant un wagon chargé de 32 tonnes de torpilles, poussé par une locomotive. Une nouvelle fois, l’ennemi échouera.

Alexis Flageul, Mémoire de Liberté


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